Le 13.05.14, l’IEA et la Fondation Jacqueline Pradère ont présenté l’étude “Pauvreté et exclusion sociale en Andorre”

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Le 13.05.14, l’IEA et la Fondation Jacqueline Pradère ont présenté l’étude “Pauvreté et exclusion sociale en Andorre”

L’Institut d’Etudes Andorrans (IEA) et la Fondation Jacqueline Pradère ont présenté, le 13/05/2014, l’étude Pauvreté et exclusion sociale en Andorre. Ce travail avait pour objectif de connaître les problèmes liés à l’exclusion sociale en Andorre, ainsi que de définir les stratégies pour affronter les besoins et identifier les moments de changement ou points d’inflexion.

La Fondation Jacqueline Pradère avait apporté son soutien économique à cette étude, de par sa politique de compromis permanent avec le pays, ainsi que sa préoccupation pour les différentes situations personnelles dérivant de la crise.

L’étude a été présentée par le directeur du Centre de Recherche Sociologique (CRES), M. Joan Micó, et par la scientifique du CRES, Mme Meritxell Moya. À cette conférence de presse ont aussi participé la ministre d’Education et de la Jeunesse, Mme Roser Suñé; la présidente de la Fondation Jacqueline Pradère, Mme Jacqueline Pradère; le secrétaire de la Fondation Jacqueline Pradère, M. Josep Manzano; et le directeur de l’IEA, M. Jordi Guillamet.

Cette étude avait pris pour axe 28 récits de vie de personnes en situation de précarité, grâce à qui ont été analysés les différents facteurs et degrés déterminant le processus d’exclusion sociale, tels que le relationnel, le travail, l’économie, la santé, le foyer et l’éducation.

Les conclusions montraient comment les affectés développaient des stratégies compensatoires pour freiner les processus les plus négatifs, ainsi que le rôle essentiel de l’aide familiale comme amortisseur du risque de pauvreté et d’exclusion, bien qu’il pointait aussi le fait que, avec la crise, le rôle traditionnel de la famille s’est vu dépassé.

La recherche concluait aussi que le terrain du travail et l’économique sont ceux qui provoquent des moments d’inflexion et de désavantage social. Les collectifs en situation de vulnérabilité sont les chômeurs de longue durée, les personnes qui n’ont pas de réseau relationnel, les personnes avec un niveau de formation bas et les familles mono parentales pour qui l’ex-conjoint ne respecte pas le versement de la pension. L’étude montre aussi l’importance des aides sociales pour éviter l’aggravation de situations concrètes. Mme Suñé a rappelé que cette étude avait pour point de départ une situation de crise économique face à laquelle il était nécessaire d’analyser la problématique de différentes familles. En ce sens, elle a souligné que le Gouvernement “a continué à développer des politiques de support à ces collectifs” à travers les différents programmes du domaine du Bien-être.

M. Guillamet a souligné que cette étude entrait pleinement dans le cadre des recherches de l’institut. Le directeur de l’IEA a mesuré l’importance de pouvoir compter avec cette nouvelle étude qualitative, qui incorpore plus d’éléments d’analyse concernant la manière dont les individus développent différentes stratégies pour faire face à leurs nécessités.